Adjectif et nom
Qui se rapporte à la Grèce antique.
Par exemple : « Quel rapport entre ces barbares héritiers d’une certaine culture hellénisante et les citoyens de l’Athènes du sixième siècle? » (Maurice Barrès, Le Voyage de Sparte, 1906, page 51)
Dictionnaire des mots originaux
Adjectif et nom
Qui se rapporte à la Grèce antique.
Par exemple : « Quel rapport entre ces barbares héritiers d’une certaine culture hellénisante et les citoyens de l’Athènes du sixième siècle? » (Maurice Barrès, Le Voyage de Sparte, 1906, page 51)
Nom féminin
Dans l’antiquité gréco-romaine, coupe en forme d’assiette sans pied ni anse, généralement en métal précieux, utilisée pour le culte ou les rituels.
Par exemple : « A Rome comme en Grèce, le geste liturgique le plus simple est la libation: le fidèle verse à terre, ou sur un autel, ou sur une pierre sacrée, tout ou partie du contenu d’une phiale (ou, en latin, d’une patère) contenant du vin, du lait, de l’eau, voire de l’huile. » (Paul Veyne, in MÈTIS – Anthropologie des mondes grecs anciens, volume 5, 1990, page 17)
Nom féminin
En langage littéraire, désordre mental, aliénation mentale, dérèglement d’esprit (folie, psychose).
Par exemple : « Cette sagace entente de la vie pratique n’a aucun rapport avec les vésanies et les délires. » (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Nom féminin
En langage littéraire, laideur morale, ignominie qui résulte d’un comportement indigne, honteux (déshonneur, infamie, vilenie).
Par exemple : « Quelles causes profondes, quelles turpitudes amenèrent donc l’annihilation de ce qui est une riante bourgade ? » (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Nom féminin
En langage familier, femme ou jeune fille sotte et bavarde.
Par exemple : « N’y faites pas attention, mon bon monsieur, répondit l’hôtesse en grognant, ce sont deux péronnelles qui font le malheur de mes vieux jours ! C’est étourdi ! c’est paresseux ! c’est bavard ! » (Joseph Arthur de Gobineau, Nicolas Belavoir, 1847, dans Nouvelle Revue française, 1927, tome 1, page 179)
Nom masculin
Anciennement, tâche, devoir supplémentaire donné pour punir un élève (punition).
Par exemple : « Il nous semble être retourné au collège, de nouveau nous marchons en rang, nous faisons des devoirs et surtout des pensums, et l’on nous astreint au silence. » (Jean Heimveh, Question d’Alsace, 1889)
Adjectif
En langage littéraire, qui a l’apparence (couleur, consistance) de l’ivoire.
Par exemple : « Il y a un moment où il fait tout noir Puis le noir de l’eau et le noir du ciel reculent Il s’établit une transparence éburnéenne avec des reflets dans l’eau et des poches obscures au ciel. » (Blaise Cendrars, Poésies complètes, 1944, page 224)
Adjectif
Qui est propre au lis (« Parfum lilial »).
Au figuré, qui rappelle le lis, par sa blancheur ou sa pureté.
Adjectif
Qu’on ne peut raconter ou narrer, qu’il est difficile à décrire ou à exprimer (indescriptible, indicible, inexprimable).
Par exemple : « Tout ce que, par contrecoup, mon être a souffert, pendant cette longue agonie, est inénarrable. » (Stéphane Mallarmé, Correspondance, 1867, page 240)
Nom féminin
En langage littéraire, grande facilité de parole, éloquence.
Par exemple : « L’illustre et volubile prédicateur ne cessait de parler, et sa faconde était telle que j’avais beaucoup de peine à l’écouter. » (André Billy, Introïbo, 1939, page 94)