Verbe transitif
En langage littéraire, couvrir quelque chose de son ombre (rarement employé).
En particulier, dans le langage mystique, couvrir (d’une ombre) pour protéger.
Par exemple : « L’âme (…) a trouvé la paix et la vertu du Seigneur l’obombre. » (Paul Claudel, Corona benignitatis anni dei, 1915, page 383)
Au figuré, cacher, recouvrir, dissimuler, mais également dans le sens d’assombrir, rendre triste.
Par exemple : « La proéminence de l’arcade de l’œil, quoique très-élégamment coupée, obombre le regard et ajoute encore à cette mélancolie […]. » (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Étymologie :
Emprunt savant au latin obumbrare (« ombrager, couvrir d’ombre, obscurcir »).
Sources :
- Fiche dans le Trésor de la Langue Française informatisé ;
- Définition dans le Wiktionnaire et le dictionnaire Larousse en ligne.
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