Nom féminin
Dans les religions de l’Antiquité, rituel consistant à répandre un liquide (le plus souvent du vin, du lait ou de l’huile d’olive) en offrande à une divinité. C’est une forme de sacrifice.
Par exemple : « … le patron d’une des pirogues de la baie de Crillon, auquel j’avais donné une bouteille d’eau-de-vie, en jeta, avant de partir, quelques gouttes dans la mer, nous faisant comprendre que cette libation était une offrande qu’il adressait à l’Être suprême. » (Jean-François de La Pérouse, Voyage de La Pérouse autour du monde, tome 3, 1797, page 110)
Par métonymie, liquide destiné à cet acte (« Répandre, verser la libation »).
Dans le langage familier, généralement au pluriel, beuverie abondante et répétée.
Par exemple : « Il est certain que le débauché dissipera son talent, que le buveur le dépensera dans ses libations, sans que l’homme vertueux puisse se donner du talent par une honnête hygiène […] » (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Étymologie :
Du latin libatio (de même sens), de libare (« verser, répandre »).
Sources :
- Fiche sur Wikipédia ;
- Fiche dans le Trésor de la Langue Française informatisé ;
- Définition dans le Wiktionnaire et le dictionnaire Larousse en ligne.