Nom masculin
À l’origine, sentier dans un bois pour les gens à pied et, par extension, chemin par où l’on peut fuir sans être vu.
De nos jours, un faux-fuyant désigne un moyen détourné de se tirer d’une situation embarrassante (échappatoire, prétexte).
Par exemple : « À ce propos, son pauvre mari, à grand renfort de faux-fuyants, avait longtemps résisté; mais elle n’en avait point démordu, s’était fâchée, […] » (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chapitre 1, 1910)
Étymologie :
En ancien français forsfuyant (« qui est assujetti à la forsfuyance », c’est-à-dire le droit de passage payé par un serf pour traverser un autre domaine), composé de fors, du latin foris (« dehors ») et de fuyant, participe présent de fuir. Altéré au dix-septième siècle en faux-fuyant, sous l’influence de faux.
Sources :
- Fiche dans le Trésor de la Langue Française informatisé ;
- Définition dans le Wiktionnaire et le dictionnaire Larousse en ligne.